Europe : le traité, rien que le traité

Bon gré malgré, on raisonnera comme si la petite variation était une pierre d’attente posée par l’organisme, et réservée pour une construction ultérieure.Tout ce qui se publie n’est que fantasmagorie pour satisfaire un public de gogos.Aussi, en dépit des efforts de désendettement, l’héritage des erreurs du passé pèse-t-il encore lourdement sur l’économie de ces pays.Il y a des changements, mais il n’y a pas de choses qui changent : le changement n’a pas besoin d’un support.Nous avons, à mesure que nous avancions, multiplié les données irréduc­tibles et grossi l’hypothèse simple d’où nous étions partis.Jusque-là, on avait constaté que la vie était souffrance : le Bouddha remonta jusqu’à la cause de la souffrance ; il la découvrit dans le désir en général, dans la soif de vivre.Dans un article publié récemment, Jean-Thomas Trojani a écrit :« Imaginez une administration locale entièrement digitalisée.Ou encore analyser les effets d’une réduction brutale de la force de travail employée sur la production d’une entité.Mais insensiblement on arrive à ériger le cerveau et les mouvements intracérébraux en choses, c’est-à-dire en causes cachées derrière une certaine représentation et dont le pouvoir s’étend infiniment plus loin que ce qui en est représenté.Admettons qu’on ne puisse prévoir le détail ; vous avez du moins, vous philosophe, une idée de l’ensemble.La multiplication des habitudes au cours des siècles a dû en effet s’opérer chez eux d’une manière différente, en surface, par un passage de l’analogue à l’analogue et sous l’influence de circonstances accidentelles, tandis que le progrès de la technique, des connaissances, de la civilisation enfin, se fait pendant des périodes assez longues dans un seul et même sens, en hauteur, par des variations qui se superposent ou s’anastomosent, aboutissant ainsi à des transformations profondes et non plus seulement à des complications superficielles.