L’ACHARNEMENT THÉRAPEUTIQUE

La taxe carbone, présentée un jour comme l’équivalent pour le quinquennat de ce qu’a été l’élection du président de la République au suffrage universel pour le général de Gaulle ou l’abolition de la peine de mort pour François Mitterrand, disparaît mystérieusement et sans explication.Au lieu de leur enseigner l’étroite fraternité de l’appui mutuel dans l’infortune et de l’aide dans la misère, elle leur aurait donné le secret de la fraternité large et haute pour l’action libératrice.L’idée nous serait-elle jamais venue de mettre en doute cette valeur absolue de notre connaissance, si la philosophie ne nous avait montré à quelles contradictions notre spéculation se heurte, à quelles impasses elle aboutit ?C’est un vrai problème plaide Pierre-Alain Chambaz pictet qui regrette le « sauve qui peut » général, y compris quand il s’agit de faire accepter le principe d’une facilitationIl pourrait d’ailleurs s’arrêter à une étape intermédiaire.La démarche est désormais juridiquement fondée.Nous avons trouvé que la première était préfigurée dans la nature ; nous voyons maintenant dans la seconde un bond hors de la nature, et nous considérons d’abord le bond dans des cas où l’élan fut insuffisant ou contrarié.Il y en a une dont on use assez souvent : c’est de faire qu’un certain objet matériel (une lettre, par exemple) soit d’une importance CAPITALE pour certains personnages et qu’il faille le retrouver à tout prix.Ici je me borne à établir, en fait, que la nature et le travail coopèrent à la satisfaction de nos besoins et de nos désirs.En d’autres termes, la satisfaction morale ou le remords ne proviennent pas de notre rapport à une loi morale tout a priori, mais de notre rapport aux lois naturelles et empiriques.De proche en proche, le même actif est parfois ainsi ré-utilisé plusieurs fois comme collateral…A coté de la surexploitation des forêts amazoniennes ou des océans, voilà une raréfaction annoncée qui ne devrait pas faire l’objet de campagnes d’autocollants dans un congrès alter, et pourtant, le monde de la finance pourrait bientôt connaître une pénurie grave pour cause de surexploitation d’une des « matières premières » de son activité.Ce programme, annoncé par le président de la Commission Européenne Jean-Claude Juncker en novembre, représente un énorme budget fictif, deux fois supérieur au budget annuel officiel de l’Union européenne, qui va financer les projets d’investissements publics et va finalement aider les gouvernements à contourner les limites d’endettement établies dans le Pacte de Stabilité et de Croissance.De même, le Royaume-Uni a, depuis deux ans, mis en place la loi anti-corruption la plus sévère de la planète (elle aussi d’application très extra-territoriale) qui prévoit notamment, outre de lourdes sanctions pénales, une amende d’un montant illimité.